Holemans : 100 ans au service de l’excellence joaillière

Un siècle, ça se fête ! Rares sont les maisons joaillières belges qui ont su traverser les époques et perpétuer au fil des générations leur incroyable savoir-faire, tout en sachant se réinventer. Holemans fait partie de ces maisons d’exception.

Chez Holemans, le mot « artisanat » prend tout son sens. Du dessin au polissage final, chaque bijou est réalisé à la main, dans le plus grand respect des traditions. La maison propose un service sur mesure mais réalise également tous types de réparations et d’expertises.

Une histoire de famille

L’histoire commence en 1922, lorsque Henri Holemans fonde l’enseigne éponyme. À l’époque, on y fabrique surtout de l’orfèvrerie religieuse, notamment des ciboires et calices de style Art Déco. Entre 1930 et 1933, Henri Holemans reçoit une formation approfondie d’un maître japonais pour la maîtrise des laques précieuses. Cette technique, il la transmettra à son fils, Jean, qui lui, l’appliquera principalement aux bijoux. Après des cours d’architecture à l’Académie de Saint-Luc, il rejoint l’entreprise familiale. Dès 1960, il y développe la joaillerie mettant un point d’honneur à créer des pièces symboliques et transmissibles qui racontent, de génération en génération, l’histoire d’un engagement durable. Le style Holemans est né. À la fois classique et intemporel, ponctué de références au style Art Déco, et agrémenté de pierres précieuses et fines.

Plus tard, le fils de Jean Holemans, Thierry, lui emboîte le pas, pérennisant le savoir-faire de l’enseigne. Ce dernier a étudié la gemmologie à Londres et suit les traces paternelles. Il rejoint les ateliers en 1981. Dix ans plus tard, il ouvre la boutique de l’avenue Louise et multiplie les créations de haut vol, avec des bijoux aux lignes contemporaines agrémentés de laques, véritable ADN de la maison, ou sertis de pierres étonnantes acquises lors de ses périples dans le Sud-Est asiatique. Thierry fait briller le nom de Holemans au-delà de nos frontières et sera le premier Belge à avoir inauguré une boutique sur la place Vendôme à Paris en 1997. Moïse Mann, homme de confiance de Thierry Holemans et talentueux joaillier, sera aux commandes et fera de l’aventure une magnifique réussite.

Heureux concours de circonstances

Après 17 ans à faire ses armes chez Holemans, Moïse Mann décide de voler de ses propres ailes et ouvre Manalys, un sublime écrin sur le boulevard de Waterloo. De son côté, Thierry Holemans pense à un changement de vie, rêve « d’ailleurs », plus particulièrement d’Asie. Il sait qu’il peut compter sur l’expertise de Moïse Mann pour en prendre les rênes et en écrire un nouveau chapitre. En 2014, Moïse remet le nom d’Holemans au premier plan dans l’univers de la joaillerie belge en installant l’enseigne au numéro 4 de la Place du Grand Sablon. La suite de l’aventure Holemans, ainsi que son histoire complète riche en anecdotes, est à découvrir dans l’ouvrage édité pour le centenaire (voir encadré).

Une démarche éco-responsable

Chez Holemans, les bijoux sont garantis en matériaux éthiques et durables. Les collections sont conçues dans plus de 95 % des cas en or recyclé et ce, depuis 10 ans déjà. Tous les diamants proviennent de sources légales et non impliquées dans le financement de conflits armés. Ils respectent ainsi le Processus de Kimberley (PK).

Cette démarche, en plus de la passion et de l’expertise, ouvre très certainement un futur brillant à Holemans, qui s’annonce riche en belles découvertes.

Par Maxime Pasture

Un livre pour le centenaire

Pour fêter dignement ce centenaire, un magnifique livre de 140 pages vient d’être édité. Il retrace les 100 ans de la Maison Holemans, depuis sa création jusqu’à sa reprise par Moïse Mann. De l’orfèvrerie religieuse jusqu’aux pièces de joaillerie les plus récentes, vous saurez tout sur les étapes clés de la Maison avec, en bonus, de nombreuses anecdotes qui jalonnent une histoire riche en rebondissements.
Disponible chez Filigranes (avenue des Arts 39, 1000 Bruxelles) ou à la Boutique Holemans au prix de 45 €.