Julémont Watches – A la recherche de la courbe parfaite

Les montres Julémont rendent hommage aux carrossiers automobiles des années 30 : elles symbolisent la recherche de la forme parfaite, sensuelle, tout en étant agréables à porter et en proposant une expérience unique à celui ou celle qui possède une Julémont. Découverte.

Bernard Julémont est passionné de montres depuis plus de 30 ans. C’est lui qui a fondé Raidillon, en 2001, marque qu’il a cédée en 2014. L’une de ses autres passions est l’automobile : la belle machine, élégante, celle qui ne ressemble à aucune autre et qui se démarque par des courbes atypiques. D’ailleurs, celle qui a inspiré sa première collection « Dôme » n’est autre que la Talbot-Lago Type 150 SS « Goutte d’eau », dessinée par Figoni & Falaschi, de 1937. C’est en pensant aux carrossiers des années 30, Ghia, Zagato ou encore Pinin Farina, que Bernard Julémont a poursuivi sa quête de design.

3 ans de recherche et développement

Enfant, il remplissait ses cahiers de dessins de voitures, d’architecture et de formes diverses. Mais en 2017, c’est sur un bloc de terre glaise que Bernard Julémont a exprimé ses idées : « J’avais l’image en tête mais je voulais passer par le volume. Impossible pour moi de la représenter sur une feuille de papier. Comme en design automobile, j’ai donc modelé un bloc de terre glaise, à mains nues. Cette pratique est très sensuelle. Ça vous procure des émotions vraiment particulières. Ensuite, il a fallu passer par une impression 3D, avec plusieurs essais. Puis, réaliser les dessins techniques avec un bureau d’étude et traduire ça dans l’acier et le verre. Trois ans de recherche et développement, et trois prototypes ont été nécessaires pour arriver à un aspect qui est, pour moi, parfait. C’était la plus grande complexité technique pour ce projet, parvenir à produire ce boîtier si différent de l’industrie horlogère classique, avec les courbes que je souhaitais voir apparaître. C’est une montre très personnelle, pour un public d’esthètes. »

Une expérience unique

En plus de ce boîtier qui, croyez-nous, communique beaucoup mieux ses formes en vrai qu’en photo, la Julémont « Dôme » offre une expérience unique à celui ou celle qui la porte : « La couronne est complètement intégrée dans le boîtier, asymétrique. Une fois tirée par le dessous, on règle la date du bout du doigt », explique Bernard Julémont. La démarche est plus délicate qu’un réglage de montre automatique traditionnelle.

Ceci nous amène au mouvement : il s’agit d’un Miyota 9100, japonais, donc, reconnu pour sa fiabilité. Selon le type de cadran retenu, il propose 3-aiguilles, un guichet date, une réserve de marche à 12h et parfois, trois compteurs mois-jour-heure.

100 exemplaires numérotés

Tous les modèles sont limités à 100 exemplaires numérotés avec bracelet en caoutchouc végétal recyclable (6 coloris disponibles). La dernière en date, la J10, 3-aiguilles et date, représente le design à l’état pur. La cadran s’habille d’un gris dauphin effet galvanique soleil. Les aiguilles et index sont rosés. Le boîtier est en acier garni de PVD rosé. Comme sur tous les modèles de la collection « Dôme », la forme du verre égale celle de la lunette arrière de la Talbot-Lago Type 150 SS carrossée par Figoni & Falaschi. La boucle est bouclée. Et une fois qu’on boucle une Julémont, quelle sensation agréable, avec cette forme ergonomique adaptée à tous les poignets ! Passant aisément sous la chemise, elle conviendra également très bien à un poignet féminin grâce à ses anses courbées.

Format : 42 x 44 mm.

Tarif : 2.300 € avec watchwinder d’une valeur de 450 € offert.